Exposition : Michel Glotz a un mauvais fond

Né entre terrils et corons, il y a bien longtemps, Michel Glotz a passé une vie d'artisan d’art à restaurer de vieux meubles. Son objectif ? Qu’ils aient l’air neuf. Il en a aussi fabriqué, mais pour quelle finalité ? Puisqu’il fallait les patiner pour qu’ils paraissent anciens !

La retraite arrivée, il a hésité à emprunter la voie royale de grabataire mais il n’en avait pas la vocation. Alors il a tenté la peinture : il serait Nicolas de Staël, sinon rien... Ce ne fut rien ! Enfin presque, puisqu’il a su se créer son propre univers.

Comme il le dit lui-même : « Un soir à la gare imaginaire de Bruxelles, j’ai croisé René Magritte. Il me confia qu’il peignait des idées. J’ai décidé de dessiner les miennes. »

Son goût pour le dérisoire et la fantaisie l’ont entrainé sur une pente fatale. La feuille de papier serait le support de ses pensées. Et son but, dessiner avec un crayon doux des sourires sur vos visages.